Études au Canada : Les différences majeures entre la France et le Canada

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Etudiantes à l'University of Concordia
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C’est devenu une évidence : de plus en plus de jeunes français font leur valise pour partir étudier à plus de 5000 km de chez eux. Au-delà du fait que le Canada soit largement perçu comme un pays où il fait bon vivre, ses écoles, qu’elles fassent partie du Québec ou des provinces anglophones, font rêver. Qu’est-ce qui pousse tant d’étudiants français à faire leurs études au Canada, et en quoi les méthodes pratiquées diffèrent-elles du système français ? Plongée dans le système des études au Canada

Pourquoi faire ses études au Canada ?

Le système éducatif canadien présente de nombreux atouts :

  • La qualité de l’enseignement. Les universités canadiennes sont reconnues à travers le monde pour leur excellence académique. Quatre d’entre elles figurent d’ailleurs dans le classement 2016 « The 100 Best Universities in the World Today ».
  • L’internationalisation et le bilinguisme. À l’image du pays, les universités canadiennes sont multiculturelles et accueillent de nombreux étudiants internationaux. Étudier au Canada, c’est se frotter à des cultures variées et s’enrichir au quotidien. Par ailleurs, le pays a également l’avantage d’être bilingue français-anglais. Même lorsque l’on étudie au Québec, les opportunités de pratiquer la langue de Shakespeare ne manquent pas : plus de 17% de la population québécoise est capable de s’exprimer couramment dans les deux langues.
  • La possibilité de rester au Canada à la fin des études. Après avoir obtenu votre diplôme, vous pouvez obtenir un permis de travail et faire la demande de résident permanent. Les études sont donc une voie plutôt efficace pour espérer s’établir durablement au Canada ! Les démarches à effectuer sont sur le site web du Gouvernement du Canada.

Études au Canada : les différences majeures avec la France

Notez qu’au Canada, l’éducation est gérée à l’échelle provinciale. Les équivalences (au niveau des diplômes comme des parcours) diffèrent de la France mais également d’une province à l’autre. Il existe également plusieurs types d’établissements post-secondaires – rendez-vous sur notre article complet pour de plus amples informations et sur le site web dédié à l’éducation au Canada.

Cependant, certains aspects du système éducatif canadien, propre à la mentalité et aux méthodes d’enseignement du pays, ne dépendent pas de chaque province et peuvent se retrouver d’un établissement à l’autre.

Le fonctionnement des cours : diversité et flexibilité

Faire ses études au Canada c’est découvrir un système éducatif canadien qui se distingue notamment par la façon dont sont gérés les cours : lorsqu’en France, un cursus est appliqué à l’ensemble de la promotion (à l’exception des options pouvant varier), celui qui étudie au Canada peut suivre les matières qui l’intéressent et qu’il souhaite approfondir en fonction de son domaine d’étude. Un étudiant en littérature pourra, par exemple, choisir parmi une grande variété de sujets littéraires pour valider son diplôme : étude des mangas, de la littérature russe du 19ème siècle, des contes de fées… La grande liberté de choix et la profusion des thèmes, du plus généraliste au plus pointu, sont donc particulièrement marquants.

Hormis les cours obligatoirement liés à son domaine d’étude, l’étudiant jouira par ailleurs d’une grande flexibilité pour ses options et pourra participer à des classes qui n’ont absolument rien à voir avec sa « major » ou matière principale. Chaque cours proposé est associé à un certain nombre de crédits, et l’étudiant peut organiser son emploi du temps comme il le souhaite du moment qu’il atteigne, à la fin des deux semestres, le nombre de crédits suffisants pour valider son année. L’étudiant est ainsi plus libre de construire son éducation selon ses centres d’intérêt.

Le système de notation et l’importance du contrôle continu

D’une manière générale, une grande importance est accordée au contrôle continu : tout au long du semestre, pour chaque matière, l’élève devra rendre un certain nombre de devoirs à la maison (ou « papers ») qui seront évalués. Certains professeurs font également passer des devoirs sur table, notamment lorsque c’est la période appelée « midterm », qui permet de faire un point sur le niveau général de la classe au milieu de chaque semestre. Ainsi, l’obtention du diplôme ne repose pas uniquement sur la réussite d’une épreuve et engendre moins de stress pour les élèves.

Le système des notes fonctionne également différemment, avec des lettres de A à F obtenues à partir du pourcentage de réussite à l’épreuve : A= entre 80%-100%, B= 70%-80%, C= 60%-70%, D= 50%-60%, F= 0%-50%. L’élève doit obtenir un C au minimum pour valider le cours et obtenir les crédits qui lui correspondent. À la fin du semestre, l’ensemble des notes de chaque matière est cumulé pour obtenir la moyenne générale ou GPA (Grade Point Average). Il s’agit donc d’une gymnastique assez pointue, mais à laquelle on s’habitue finalement assez vite !

Une pédagogie participative et des professeurs à l’écoute

Décider de faire ses études au Canada c’est choisir une approche pédagogique qui est différente dans les écoles canadiennes de celle dispensée en France. Tout d’abord, on accorde une grande importance à l’aspect participatif, à l’aide d’ateliers en petits groupes, de travaux pratiques et collectifs mais aussi de débats et de présentations régulières. Cette culture de la communication, instaurée à tous les niveaux, permettra à l’étudiant d’être à l’aise à l’oral et représentera un véritable atout dans sa vie professionnelle.

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Par ailleurs, au Canada, le rapport enseignant-étudiant est vécu comme une relation d’égal à égal, et ce dès le plus jeune âge. Les professeurs se rendent disponibles et restent à l’écoute des élèves tout au long du semestre. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’un enseignant échange par email ou téléphone avec ses élèves en dehors des heures de cours.

On souligne également une grande tendance à l’encouragement : là où, dans les écoles françaises, on tendra plutôt à réprimer les erreurs, le système éducatif canadien met d’avantage l’accent sur les progrès effectués. D’une manière générale, on note une très bonne entente avec le corps enseignant, et les élèves canadiens se montrent souvent détendus avant d’aller en cours.

L’enseignement au Canada : un coût abordable ?

Si les tarifs restent moindres par rapport à ceux pratiqués chez l’Oncle Sam et dans d’autres pays anglo-saxons, les études post-secondaires sont payantes au Canada et il est important de bien estimer leur coût avant de se lancer dans l’aventure. Une preuve de ressources financières est d’ailleurs exigée par le gouvernement canadien et nécessaire à l’obtention du visa d’études. Plusieurs choses sont à prendre en compte :

  • Les frais d’inscription et de scolarité. Ils varient en fonction des établissements et du programme d’étude, mais ils sont rarement inférieurs à 5 000 dollars canadiens par an (et fréquemment bien supérieurs). La notion « abordable » est donc tout relative… mais n’oublions pas qu’elle reste proportionnelle à la qualité de l’enseignement ! Notez également que si vous étudiez au Canada dans le cadre d’un échange avec une école ou université française, vous devrez vous acquitter uniquement des frais d’admission et scolarité de votre établissement d’origine – ce qui peut être très avantageux surtout dans le cas d’une université.
  • Les ressources scolaires. Hormis les fournitures scolaires traditionnelles, il est demandé à l’étudiant d’acheter ses propres manuels pour suivre les cours. Il faut compter entre 150 et 300 dollars canadiens par semestre.
  • Le logement et les dépenses quotidiennes. Tout ce qui a trait au coût de la vie dépendra, entre autres, du type d’hébergement (sur le campus, en appartement, en colocation…) et de la ville dans laquelle vous étudiez.

Enfin, si votre budget est un peu serré, n’oubliez pas que le permis d’étude canadien vous donne le droit de travailler à hauteur de 20 heures par semaine, sur le campus où vous étudiez (et hors campus selon certains établissements et sous certaines conditions). Pour plus de renseignements, posez vos questions sur les études au Canada dans l’espace commentaire.

(c): Concordia University, Langara College , The city of Toronto

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5 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Merci pour cet article passionnant, il est vrai que les universités canadiennes sont reconnues à travers le monde ce qui revient à dire que la qualité de l’enseignement est efficace.

  2. Pour ce qui cherchent un programme technique le Cégep de Baie-Comeau offre des programmes non-contingentés avec un ans d’hébergement gratuit!

  3. Bonjour,

    Très bien votre site !

    De plus,je souhaiterais savoir SI LE BACCALAUREAT INTERNATIONAL est homologué au même titre que le Baccalauréat Français? Car je souhaite inscrire ma fille dans un établissement anglophone canadien soit à Ottawa ou à Toronto ma fille est en Première au lycée en France actuellement ou 1ère collégiale mais elle a 14 ans;je ne sais pas si l’âge est un critère également pour rentrer à son niveau actuel? Merci à vous

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